trente six ans | Substitut du procureur | ft. Sebastian Stan | all the justice for all

Warren MacAlistair

pseudo au complet : Les consonances écossaises d’un nom trop longtemps affilié à l'Irlande mafieuse ayant fait de Chicago son fief, la famille MacAlistair est tristement reconnue pour avoir longtemps défendu les intérêts des plus grands criminels de l’Outfit chicagoan. Quand d’autres tiennent leur prénom d’illustres ancêtres ou de personnages célèbres, Warren doit le sien à la ville du Michigan dans laquelle il a vu le jour, inspiration limitée de ses parents qui s’attendaient à voir naître une petite fille. Son second prénom est d’ailleurs issu de leur frustration : Riley. date et lieu de naissance : Il a vu le jour le douze Juillet 1983 à Warren, dans le Michigan à l’époque où ses parents vivaient aux alentours de Detroit. occupation dans la vie : Destiné depuis sa tendre enfance à prendre la place de son père au sein du cabinet familial, Warren a surpris tout le monde en intégrant l’équipe du procureur de Chicago dont il est rapidement devenu l’un des substituts les plus efficaces et paradoxalement les plus détestés du système juridique de la ville. Réputé pour être particulièrement pointilleux et procédurier lorsque les autorités tentent de poursuivre un criminel en justice, le fait de se dresser aujourd’hui contre ceux que sa famille protège font de lui l’ennemi de tous… Un fardeau qu’il voit davantage comme un défi. statut social : $$$$$ situation amoureuse : Il a encore la marque d’une union vouée à l’échec qui cercle son annulaire gauche : divorcé depuis six ans, il n’a jamais cherché à reconstruire quelque chose de solide et se contente d’aventures sans lendemain. trois qualités et trois défaults : Connu pour son pragmatisme et son sens exacerbé de la justice, Warren fait partie de ceux qui ne se basent que sur des faits avérés et une logique implacable, faisant très peu cas de l’instinct ou de la sensibilité des gens. Considéré par nombreux de ses collaborateurs comme rigide et parfois même insensible, il se voit plus comme quelqu’un de rigoureux voire méthodique, ne laissant nulle place au hasard au point de passer pour un maniaque du contrôle et de la planification. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il a développé une patience hors du commun, cette faculté à pouvoir attendre le bon moment pour agir quitte à passer pour quelqu’un d’inactif. Au fil du temps, ses succès personnels ainsi que les nombreuses fois où il a eu raison malgré les critiques lui ont fait gagner une assurance trop souvent arrogante, ses paroles assassines pouvant blesser ses adversaires comme ses proches. C’est sans doute ce qui lui cause du tord dans ses relations sociales, le trentenaire manquant de finesse et pouvant se montrer excessivement maladroit et obstiné. Pourtant, cela ne change pas sa profonde envie de bien faire et sa loyauté sans faille, autant envers ses idéaux que le rare entourage qui arrive à supporter son caractère des plus particuliers. avatar : Sebastian Stan groupe : all the justice for all


(01) Si Chicago a toujours été au centre de sa vie et de celle de sa famille, c’est dans la périphérie de Détroit que le second enfant des MacAlistair a vu le jour, ouvrant les yeux pour la première fois dans la clinique de la ville de Warren. A l’époque, son père s’assurait de défendre les intérêts juridiques de la mafia irlandaise installée à Motor City et l’endroit regroupait une partie de la communauté écossaise du Michigan, faisant de cette banlieue un parfait pied-à-terre pour la famille. Ce n’est qu’après son entrée en école primaire que le garçon découvrira pour la première fois les gratte-ciels de Chicago. (02) Destiné à suivre les pas de son paternel et de son grand-frère, Warren a toujours bénéficié d’une éducation stricte et des enseignements les plus prestigieux de la région. Fréquentant les héritiers des familles influentes le jour et croisant régulièrement les clients véreux du cabinet familial en fin d’après-midi, il ne peut pas prétendre avoir connu de près ou de loin la précarité et la misère. Cela ne signifie pas pour autant qu’il a eu une enfance aisée, subissant constamment la pression et les désirs d’excellence de MacAlistair senior ainsi que la comparaison perpétuelle avec son aîné. (03) Sans la moindre affinité avec tout ce qui avait attrait à l’art, qu’il soit visuel ou musical, c’est dans le sport qu’il s’est épanoui. Mais contrairement à la grande majorité des enfants de son âge, ce n’est pas pour le football américain ou le baseball qu’il s’est passionné, préférant de loin l’escrime et la natation qu’il a pu pratiquer pendant toute sa jeunesse. Aujourd’hui encore, aller faire des longueurs dans une piscine est un des meilleurs moyens qu’il a pour se déstresser. (04) Il a intégré l’Université de Chicago pour y étudier le droit, sous l’impulsion de son père et les encouragements de sa mère. C’est d’ailleurs là-bas qu’il a rencontré celle qui deviendrait son épouse, charmante étudiante et avec qui il aura passé près de dix ans de sa vie. Etudiant brillant bien que légèrement impertinent, il a décroché son diplôme sans grandes difficultés et a effectué son stage de fin d’études dans le cabinet de son père dont il devait logiquement intégrer les rangs, tout comme l’avait fait son frère avant lui. (05) Contre toutes attentes, c’est vers le bureau du procureur de district que Warren s’est tourné lorsqu’il a fallu trouver un premier emploi. Malgré la rémunération presque anecdotique par rapport à ce qui lui était promis au cabinet MacAlistair & Smith, le jeune homme a préféré s’engager dans une voie aux antipodes de tout ce qu’avait bâti son géniteur. Il ne lui fallu pas longtemps avant d’obtenir un poste d’adjoint et d’avoir à inculper les mêmes criminels que ceux défendus par les autres membres de sa famille, conscient des dissensions que cela pouvait provoquer. Il ne s’est d’ailleurs pas trompé, son père n’ayant plus souhaité lui adresser la parole en dehors des discussions cordiales au tribunal. (06) En lien étroit avec les différentes brigades de la police de Chicago, le trentenaire a adopté une ligne de conduite stricte en accédant à ses fonctions : connaissant parfaitement bien les arguments et les méthodes utilisés par certains avocats et beaucoup trop fier pour laisser la moindre chance à ces derniers de triompher devant un tribunal, Warren s’est toujours montré perfectionniste et intransigeant face aux cas qui lui sont soumis chaque jour, au grand dam de ses collaborateurs. Si cela l'a mené à détenir un taux de condamnation exemplaire au sein du bureau du procureur, cela ne lui a en revanche pas permis de se faire des amis du côté des forces de l’ordre qui ont tendance à occulter la réussite de leurs affaires pour n’y voir que le caractère impossible et frustrant du substitut. (07) L’idylle qui l’avait poussé jusqu’au mariage s’est arrêté lorsque Warren a passé le cap des trente ans, commençant à s’imaginer avec des enfants à la même période où sa conjointe se voyait offrir une opportunité professionnelle immanquable à New-York. Après de nombreuses discussions, les deux amants ont convenu de la nécessité d’un divorce. Profondément déçu et voyant l’horloge tourner il a peu à peu laissé de côté d’idée d’être père, se contentant d’histoires d’un soir et de relations éphémères. (08) A l’inverse des conflits relationnels permanents qu’il entretient avec son père, Warren est assez proche de sa mère et il ne se passe pas une semaine sans qu’ils ne déjeunent ensemble. Ils partagent d’ailleurs tous les deux une passion pour la gastronomie et c’est d’elle qu’il tire ses talents de cuisinier. Sans être un chef étoilé, l’homme de loi se débrouille admirablement bien derrière les fourneaux et c’est de cette manière qu’il a réussi à séduire son ancienne épouse : en préparant pour elle des lasagnes la veille d’un examen important. Fin gourmet, il ne cache pas qu’une bonne partie de ses finances se volatilise dans les meilleurs restaurants de la ville. (09) Même s’il a passé son permis, Warren n’a jamais possédé de voiture et ne compte pas en acheter. En revanche, il circule régulièrement en moto et il n’est pas rare qu’il profite de ses jours de congés pour partir en virée à la frontière canadienne ou le long des lacs. (10) Patriote dans l’âme, il n’a jamais ressenti le besoin de s’éloigner des Etats-Unis voire même du Michigan. Ses seuls voyages à l’étranger furent lors de son voyage de noces en Grèce et ses quelques visites du Canada. Il n’a jamais fait de réel effort pour apprendre des langues étrangères, se débrouillant simplement en français et réussissant par miracle à aligner quelques mots en italien. (11) Malgré le fait qu’il ait vécu une grande partie de sa vie à Chicago, Warren est un grand fan de l’équipe NBA des Detroit Pistons. Lorsque son emploi du temps le permet, il n’hésite pas à prendre un vol pour aller voir l’équipe jouer et laisse la télévision allumée lors des matchs pour pouvoir suivre le score. (12) S’il ne le dévoile pas trop, il a toujours été amateur de pop culture et de science-fiction, suivant avec attention toutes les publications faites par DC Comics et connaissant par cœur la totalité des répliques de Star Wars. Il a même aménagé un petit coin de son bureau pour sa collection de comics collectors. (13) Durant ses études, il a participé à une soirée un peu trop arrosée qui lui a valu une belle brûlure au niveau du torse et qui lui rappelle encore la bêtise dont il avait pu faire preuve à l’époque. Depuis, il ne consomme de l’alcool qu’à de très rares exceptions, ce qui ne fait que le rendre encore plus ennuyeux auprès de son entourage. (14) Pendant sa jeunesse, son oncle l’emmenait régulièrement chasser avec lui et il a appris à se servir d’une arme à ses côtés. Aujourd’hui et s’il est conscient de l’importance qu’a le lobby des armes à feu dans les crimes qu’il traite, il reste un ardent défenseur du second amendement et possède lui-même une arme à son domicile, prêt à s’en servir si le besoin s’en faisait sentir. (15) Depuis peu et avec le stress qu’il subit au quotidien il a développé certains tics physiques, serrant inconsciemment le poing de manière répétée ou faisant preuve d’une maladresse excessive. Il a consulté un médecin qui lui a conseillé de passer certains tests médicaux que le trentenaire n’a jusqu’à présent pas réalisé, prétextant être trop occupé par son travail.